Faites le point, redonnez du sens à votre trajectoire.

Le rêve, les efforts… et le vide

Quand les pilotes me contactent après leur formation, ce n’est pas pour parler de technique.
C’est pour parler du rêve.
Celui de voler. Celui qu’ils ont nourri depuis l’enfance, en regardant passer un avion dans le ciel.
Ils ont tout donné :

  • les années d’études,
  • les sacrifices financiers,
  • les QCM interminables,
  • les heures de vol chèrement acquises,
  • la discipline constante.

Et puis… ils ont obtenu leur licence. On célèbre ce moment comme une arrivée.
Mais pour beaucoup, c’est là que la plus grande difficulté commence.


Le parcours jusqu’à la licence : un combat visible

Une progression concrète et visible

On voit leur progression.
Les heures de vol accumulées, les uniformes portés avec fierté.
Les photos dans le cockpit, les cartes de navigation crayonnées, les simulateurs enchaînés.

Les exigences du métier

On entend parler de la rigueur des examens, du coût des formations, du niveau d’anglais requis, des normes EASA.

Une discipline sans faille

On admire leur discipline :
les révisions tard dans la nuit,
les évaluations sous pression,
les QCM interminables,
les premières navigations en solo.

Les étapes célébrées

On applaudit les réussites,
les modules validés,
les brevets obtenus.
On partage leur joie le jour du CPL ou de l’ATPL.

Les sacrifices invisibles

On les voit s’accrocher, s’organiser,
sacrifier des sorties, des week-ends, des relations parfois.
On les voit bosser pour financer une heure de vol de plus,
prendre un job alimentaire, déménager, emprunter.
On les voit tenir bon.

Une fausse ligne d’arrivée

Et quand enfin ils obtiennent leur licence,
on célèbre ce moment comme une arrivée.
Comme si ça y était.
Comme si l’histoire touchait à sa fin.


Les dilemmes de la zone grise

Avancer, chacun à sa manière

Dans cette zone grise, chacun avance à sa manière.

Certains acceptent des petits boulots.
Pour tenir financièrement, pour patienter, pour garder un cap.

D’autres continuent à voler, de façon irrégulière.
Juste pour “garder la main”.

Quelques-uns s’épuisent à tout envoyer partout,
dans l’espoir d’un retour. D’un mail. D’un “oui”.

Des choix plus lourds, plus invisibles

Et puis, il y a les choix plus lourds.
Ceux qu’on ne partage pas sur les réseaux.

Comme celui de partir.
Prendre un contrat à l’étranger.
Dans une compagnie inconnue, loin de ses repères.

S’éloigner de sa famille, de ses amis,
juste pour continuer à accumuler des heures.

Une vie en suspens

C’est courir après des plannings décalés.
Dormir dans des hôtels sans attaches.
Voler plus pour pouvoir s’offrir un billet retour le week-end.

C’est vivre dans un décalage permanent.
La solitude du soir, la fatigue invisible,
et cette sensation étrange d’être “en l’air” dans tous les sens du terme.

Un poids quotidien

Tout cela pèse.
Sur le corps.
Sur le mental.
Sur l’organisation, sur l’envie.
Sur le sentiment de ne plus jamais vraiment se poser.

Le mot qu’on évite

Et puis, il y a ce mot.
Celui que tout le monde connaît,
et que personne ne veut prononcer : le pay-to-fly.

Payer pour avoir une chance.
Pas pour apprendre. Pas pour se former.
Juste pour être là. En ligne.
Au bon endroit, au bon moment.

Certains s’y résolvent.
D’autres refusent.
Mais tous y sont confrontés.

Les confidences silencieuses

Et certains…
m’ont raconté ce qu’ils n’ont jamais osé dire ailleurs.

👉 Un jeune pilote m’a parlé de cette double vie :
celle d’étudiant pilote le jour,
et d’ouvrier sur les chantiers le soir, les week-ends, les jours fériés.
Il m’a décrit la honte de ne pas pouvoir payer l’échéance de l’école à temps,
la peur de croiser le comptable,
les allers-retours entre la France et Prague chaque week-end pour travailler,
juste pour pouvoir continuer à voler le lundi matin.

Il a tenu. Il a plié, mais il n’a pas rompu.
Et c’est peut-être après tout ça qu’il a vraiment savouré sa réussite.

👉 Un autre m’a écrit depuis un cockpit, juste avant de partir en vol :

« L’aérien est un monde cruel. Le business du rêve ne laisse aucune place à la préparation mentale.
Quand on n’a ni famille de navigants ni mentor, on avance dans le noir.
Et quand on aligne tout bout à bout… c’est un Everest.
Financier, social, mental, physique.
Peu d’élus. Beaucoup de vies ébranlées.
Mais c’est aussi une épopée, une chance de construire une force intérieure. »

 

Au-delà du parcours : un combat intérieur

Ce qu’ils décrivent, ce n’est pas seulement le parcours professionnel.
C’est le chemin de leur équilibre.
La confrontation avec eux-mêmes.
L’obligation d’apprendre à tenir debout, même quand plus rien n’est stable autour.
Et à garder vivante cette flamme, même quand elle n’éclaire que pour soi.

Chaque décision devient un dilemme :
Faut-il partir ou rester ?
Voler ou attendre ?
Accepter ou poser ses limites ?
S’adapter ou renoncer à soi ?

Et le plus difficile, c’est que tout cela se joue dans le silence.
Il n’y a pas de débriefing. Pas d’analyse collective.
Juste des pilotes jeunes, motivés, formés…
et seuls avec des décisions qu’aucun simulateur ne leur avait appris à anticiper.

Ce que cette zone révèle

Une période qui agit comme une loupe

Ce moment suspendu,
entre la fin de la formation et le premier contrat,
agit comme une loupe.

Tout ce qui tenait bon pendant la formation
commence à vibrer différemment.

La motivation devient plus fragile.
La confiance, instable.
La comparaison, toxique.

Quand les doutes prennent le relais

C’est souvent là que surgissent des pensées intrusives :

« Et si je n’étais pas si bon que ça, finalement ? »
« Pourquoi lui… et pas moi ? »
« J’ai investi autant… et maintenant je stagne. »

Ce ne sont pas les compétences techniques qui lâchent.
Ce sont les ressources internes qui s’usent.

Une pression sourde mais réelle

La charge mentale augmente.
La pression financière s’installe.
Le sentiment d’isolement aussi.

Un terrain sans manuel

Dans le cockpit,
on leur a appris à gérer le stress,
à décider vite,
à faire face aux imprévus.

Mais ici…
il n’y a pas de manuel.

Il faut inventer son rythme.
Son cadre.
Sa boussole.

Et ça…
c’est peut-être le plus grand défi de tous.

 

Et puis il y a ceux qui décrochent… et ceux qui transforment l’attente en puissance silencieuse

Et puis, il y a ceux qui décrochent.
Pas faute de volonté.
Pas faute de niveau.
Mais parce que l’attente ronge, parce que l’incertitude fatigue,
parce que l’on n’avait pas prévu que le plus dur commencerait une fois la licence en poche.
Parce qu’après avoir tout donné, certains s’effondrent en silence.
Il ne reste plus de carburant pour continuer à y croire.

Dans ces mois où rien n’avance, où les recrutements semblent inaccessibles,
on a vite fait de se remettre en question, de douter de tout, de soi, de ses choix.

Mais certains transforment cette attente.
Ils n’ont pas plus de réponses, ni de passe-droit.
Ils ont simplement compris qu’une autre forme de préparation commence là.


Une autre forme de préparation

Pas une préparation classique

Pas une préparation au sens classique.
Pas un programme. Ni un entraînement technique.

Mais une préparation intérieure.
Moins visible.
Plus exigeante.

Celle qui permet de tenir dans l’incertitude,
de s’adapter sans s’oublier,
de rester prêt sans se consumer dans l’attente.

Des apprentissages essentiels

Il faut apprendre à :

– Canaliser la fatigue mentale.
– Rebâtir une motivation sans échéance immédiate.
– Prendre soin de son énergie comme d’un outil de vol.

Il faut apprendre à :

– Faire de la place pour le doute, sans qu’il dévore tout.
– Maintenir une clarté de décision même sans retour immédiat.
– Structurer son quotidien pour ne pas s’éteindre à force d’attendre.

Des compétences oubliées… mais décisives

Ce sont ces compétences-là
que personne ne leur a jamais enseignées.

Et pourtant…

Ce sont elles qui font la différence.
Celles qui transforment un pilote qualifié
en pilote durable.

Celles qui permettent d’arriver au seuil des sélections :
encore aligné,
encore entier,
encore capable de se présenter… pour de vrai.

 

 


Tenir jusqu’au bout, sans se perdre en route

Une demande de préparation… et bien plus

Souvent, les pilotes me contactent pour se préparer aux sélections compagnies.

Mais derrière cette demande…
il y a autre chose.
Une attente plus profonde.

Celle de comprendre comment tenir,
comment avancer,
comment durer sans s’épuiser.

Comment transformer un parcours exigeant
en performance stable.
Comment garder la tête froide…
sans éteindre la flamme.

Entre la formation et le contrat : un terrain d’endurance

Car entre la fin de la formation
et le premier contrat,
il ne suffit pas d’être un “bon pilote”.

Il faut aussi :
– Gérer l’incertitude,
– Tenir face à la fatigue,
– Traverser les remises en question,
– Rester aligné, lucide, capable de décider.

Et cela…
on ne l’apprend ni dans les cockpits,
ni dans les manuels.

Un accompagnement pour durer

C’est ici que mes accompagnements interviennent.

Ils ne viennent pas rajouter une pression de plus.
Ils offrent un cadre pour :

– se recentrer,
– structurer son énergie,
– développer des compétences mentales et émotionnelles clés.

Ce que la sophrologie apporte aux pilotes

🔹 Grâce à la sophrologie, les pilotes apprennent à :

• améliorer leur concentration dans les phases critiques,
• renforcer leur confiance, même dans l’incertitude,
• clarifier leur esprit pour des décisions lucides,
• maîtriser leur posture mentale en situation d’évaluation,
• préserver leur équilibre sur la durée.

Les compétences non techniques au cœur de la performance

Ces entraînements agissent sur les compétences non techniques, telles que définies par l’OACI :

– conscience de soi,
– gestion du stress sous pression,
– communication claire,
– prise de décisions rapide,
– leadership.

Toutes ces qualités qui font la différence…
entre un pilote qualifié
et un pilote prêt.

Trois accompagnements pour trois moments clés

Starter Pack : poser des bases solides dès la sortie de formation.
Pilot Progression Pack : transformer l’expérience accumulée en endurance durable.
Cleared for Takeoff : entrer en sélection avec une tête claire et une posture affirmée.

Une promesse réaliste

Ils ne promettent pas un contrat.
Mais ils offrent ce qu’il faut pour traverser cette étape avec plus de maîtrise.

Et surtout, pour rester pilote,
dans sa tête,
dans son corps,
même quand rien n’est encore gagné.

Envie d’en parler ? Je vous propose un premier échange gratuit

Si vous êtes pilote récemment diplômé, en attente de votre premier contrat, et que vous sentez que cette période commence à peser…

Ou si vous avez simplement besoin d’y voir plus clair, de retrouver de l’élan, ou d’un cadre pour avancer sans vous épuiser…

🎧 Je vous propose une séance découverte de 30 minutes, offerte et sans engagement.
Un temps pour faire le point, poser vos questions, et voir si un accompagnement peut vous être utile à ce moment-là.

Comment ne pas stresser avant et pendant un examen par la sophrologie?

Le stress engendré par le passage d’un examen exprime la peur de ne pas être à la hauteur, d’avoir tout oublié le jour « J » ou d’être tétanisé face à un jury.

Au-delà de la nervosité, il peut empêcher la personne qui en est victime de se souvenir de ses connaissances.

Il peut entrainer :

  • Des symptômes physiques d’anxiété : transpiration, tremblements, nausées, troubles digestifs et du transit….
  • Des crises de panique,
  • Perte momentanée de la mémoire,
  • Un échec à un examen.

Le stress peut survenir dans toutes les situations dans lesquelles les performances personnelles sont évaluées :

  • Au cours de la scolarité : de l’école aux études supérieures,
  • Dans la vie privée : passage du permis de conduire et compétences dans le cadre de ses loisirs ( chorale, théâtre, spectacle…)
  • Dans la vie professionnelle (entretien d’embauche, évaluation professionnelle, examen promotionnel…)
  • Compétition de sport
  • Examens écrits
  • Examens oraux

 

 

 

POURQUOI ON STRESSE AVANT UN EXAMEN

Le stress dissimule la peur des conséquences d’un échec. La personne ne voulant pas exposer ses points faibles, ni se couvrir de « honte » vis-à-vis de son entourage (famille, amis, collègues…), a peur d’être considérée avec mépris, ridiculisée, rejetée.

Elle se met trop de pression, les examens et les résultats sont importants, elle a l’impression que sa vie est finie, se met des bâtons dans les roues….tout cela contribue à une anxiété excessive des examens.

Quelquefois, la personne peut se référer à des expériences négatives, elle n’a peut-être pas eu les résultats espérés à l’école ou lors d’examens précédents, et elle ne s’imagine pas réussir cette fois-ci.

Dans cette situation, le stress peut avoir un impact sur l’estime de soi de la personne :

  • « je ne vais pas réussir »,
  • « je suis nul(le), les autres sont meilleurs »,
  • « je n’arriverai jamais à retenir ». …

COMMENT SE MANIFESTE LE STRESS

Le stress engendre l’augmentation de la sécrétion de certaines hormones :

  • La noradrénaline
  • Le cortisol entrainant l’augmentation de la libération de glucose à partir des réserves de l’organisme, en réponse à un stimuli de stress.

Ceci provoque les réactions suivantes :

  • Une augmentation de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque,
  • Une augmentation de la transpiration et des tremblements,
  • Une sensation de bouche sèche,
  • Des maux d’estomac, des nausées, des troubles digestifs….

Lorsque ces réactions sont trop prononcées, elles entrainent une diminution de la capacité d’attention et de concentration et affectent alors les performances.

Pour certaines personnes, le stress peut les affecter de quelques jours à quelques semaines avant l’évènement.

Elles peuvent présenter les symptômes suivants :

  • Troubles du sommeil,
  • Troubles du comportement alimentaire,
  • Tensions musculaires (cervicales, dorsales, lombaires..)
  • Maux de tête,
  • Irritabilité,
  • Etat dépressif,
  • Difficultés de concentration,

APPRENDRE A GERER ET CALMER LE STRESS AVANT UN EXAMEN

Appliquer une bonne discipline mentale :

  • Prévoir suffisamment de temps pour la période de préparation et de révision et une bonne gestion du temps. Ainsi il sera possible de s’entraîner aux situations d’examen ( réviser avec une personne de son entourage, s’exercer à l’expression orale…),
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Avoir une alimentation équilibrée et variée, riche en glucides carburant énergétique majeur utilisable rapidement. Ils permettent un bon fonctionnement des cellules des muscles, du cœur, des globules rouges et du cerveau.

Veiller également à avoir un apport suffisant en vitamines et minéraux,

  • Avoir un sommeil de bonne qualité,
  • Faire des exercices de relaxation,
  • S’hydrater suffisamment, ne pas attendre la sensation de soif pour se désaltérer. Le cerveau a besoin de beaucoup d’eau pour fonctionner. Une déshydratation, même modérée, diminue la vigilance, augmente la fatigue et le niveau d’anxiété. De même la concentration et la mémoire à court terme peuvent être altérées.

La tisane peut aider à se sentir plus détendu, notamment la menthe poivrée, la camomille ou la passiflore.

  • S’installer dans un endroit confortable, exposé à la lumière naturelle ou tamisée, en portant attention aux bruits de fond : musique douce ou silence total. Cet endroit doit être adapté en permettant de bien se concentrer,
  • Visualiser sa victoire, sa réussite,
  • Se convaincre que l’on peut y arriver en détournant les pensées négatives. La pensée positive est un excellent moyen de vivre en paix avec soi-même au quotidien.

COMMENT GERER LE STRESS PENDANT L’EXAMEN

Si l’anxiété augmente et s’installe, ne pas oublier de respirer.

  • Les yeux fermés inspirer profondément par le nez, bloquer la respiration quelques instants, puis souffler lentement par la bouche. Reprendre une respiration naturelle.

Recommencer l’exercice une fois ou deux.

  • Contracter et détendre les muscles afin d’améliorer la conscience du corps et lui permettre de se détendre encore plus.

 

PREPARATION MENTALE ET GESTION DU STRESS LIÉ AUX EXAMENS PAR LA SOPHROLOGIE

La sophrologie

  • Permet une pause pour libérer les tensions accumulées, et ainsi réaligner l’esprit sur l’instant présent.,
  • Permet d’apprendre à mieux gérer ses émotions, améliorer la concentration et la mémorisation pendant l’apprentissage et les révisions,

Permet de prendre de la distance, d’évacuer l’angoisse, de mobiliser ses capacités et préparer sereinement les épreuves

 

COMMENT MAITRISER LE STRESS PENDANT L’EXAMEN

Si l’anxiété augmente et s’installe, ne pas oublier de respirer.

  • Les yeux fermés inspirer profondément par le nez, bloquer la respiration quelques instants, puis souffler lentement par la bouche. Reprendre une respiration naturelle.

Recommencer l’exercice une fois ou deux.

  • Contracter et détendre les muscles afin d’améliorer la conscience du corps et lui permettre de se détendre encore plus.

Les techniques

               Grâce à des techniques de relaxation, de mouvements associés à la respiration contrôlée, de la suggestion mentale avec des visualisations positives, la sophrologie favorise une harmonie entre le corps et l’esprit, permettant une meilleure concentration et une confiance en soi pour se libérer de la pression liée aux enjeux des examens.

 

La préparation mentale à travers la sophrologie

Permet de se projeter après, avant et pendant l’évènement, afin d’instaurer un état de calme et de sérénité intérieure, tout en favorisant un état propice à la clarté et à la concentration.

Cela permet également la prise de conscience de ses ressources intérieures et le renforcement de la confiance en soi.

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